La situation des complots de déstabilisation répétitifs au Burkina Faso prend un nouveau tournant avec l’arrestation de plusieurs officiers supérieurs de l’armée, soupçonnés d’implication dans une tentative de déstabilisation.
Selon des sources sécuritaires concordantes, le Magistrat Commandant Ouedraogo Frédéric, ancien Chef de Corps de la justice militaire, aurait été interpellé dans le cadre d’une enquête en cours. Il n’est pas le seul à faire l’objet de cette procédure. Le Capitaine Tassembedo Elysée, actuel Chef de Corps à Ouahigouya, figure également parmi les personnes arrêtées.
Deux autres officiers du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR), dont les identités restent à confirmer, ont eux aussi été mis aux arrêts. Ces derniers seraient, d’après les premiers éléments d’enquête, des acteurs clés dans un plan d’action présumé initié par l’ancien Directeur général de la SONABHY, actuellement en exil.
Des informations filtrées laissent entendre que ces officiers auraient été approchés par l’ancien DG de la SONABHY pour « passer à l’acte », selon l’expression employée des agents proches du dossier. Si les contours exacts du projet restent encore à élucider officiellement, des sources internes parlent d’une opération soigneusement planifiée visant à semer le trouble au sein de l’appareil sécuritaire national.
Ces arrestations surviennent une énième fois et ravivent les souvenirs douloureux des précédentes tentatives de déstabilisation. Ce qui est marrant, les sorciers politiciens sont toujours à la charge. Djibril Bassolet , Damiba et bien d’autres véreux ennemis du peuple tapis dans l’ombre sont à la manœuvre.
La veille citoyenne, le peuple tout entier, doit s’activer davantage en veillant à la survie de cette tradition, l’unique issue de réussir la marche de la révolution progressiste.
