Le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, l’a révélé sans ambiguïté : un assaut coordonné contre la présidence du Faso, appuyé par des attaques terroristes d’envergure destinées à neutraliser nos capacités aériennes, était en préparation. Ce complot, fomenté dans l’ombre, visait à décapiter la transition conduite par le Président Ibrahim Traoré, incarnation d’une souveraineté retrouvée et d’une résistance farouche à l’ingérence étrangère.

Or, derrière le rideau des manœuvres subversives, se profile un acteur dont le silence complice s’apparente à une déclaration de guerre : le régime d’Abidjan. L’implication tacite mais évidente de la Côte d’Ivoire, dirigée par Alassane Ouattara, ne peut plus être niée. En accueillant sur son sol les ennemis du Faso, en les nourrissant, en leur offrant des espaces d’organisation, le président ivoirien s’érige en protecteur des forces hostiles à la stabilité burkinabè. Il fait de son pays non pas un havre de paix, mais un sanctuaire pour conspirateurs et assassins.

Ce soutien souterrain mais structuré s’inscrit dans une vieille logique néocoloniale, dont Ouattara reste l’un des derniers serviteurs zélés. Face à un capitaine Traoré libre et résolu, Ouattara oppose la duplicité, la soumission et la compromission. Il craint l’exemple burkinabè, ce sursaut de dignité qui rallie les peuples d’Afrique, et préfère ainsi jouer les valets des puissances extérieures, quitte à compromettre la paix régionale.
Le peuple burkinabè, éclairé par le courage de ses Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et de ses soldats patriotes, a su déjouer l’irréparable. Mais l’alerte est lancée : l’ennemi ne se cache plus seulement dans les forêts ou les recoins du Sahel. Il s’invite dans les salons feutrés des palais étrangers, il parle français avec un accent d’Abidjan, et il manigance contre l’Afrique libre.